Atelier cartographie avec QGIS

 

 

 Au plan national, E. Macron est arrivé en tête avec près de 28% des suffrages exprimés, suivi de M. Le Pen, 23% et de J-L. Mélenchon, 22%. A Lyon, Macron et Mélenchon sont dans un mouchoir de poche : 31,8% contre 31,1%, laissant Le Pen à bonne distance, près de 9% des suffrages. Ce faible score explique le fait qu'aucun bureau de Lyon ne l'ait placée en tête. Note : ChatGPT m'a été utile pour trouver la formule permettant l'analyse automatique du fichier électoral utilisé pour créer la carte.

 Si le logement social se concentre largement dans des territoires périphériques -certaines banlieues jadis ouvrières-, il n'est pour autant pas absent des quartiers centraux de la métropole, signe d'une volonté politique ancienne des élus de la métropole de rééquilibrer -timidement diront certains- sa localisation. Pour autant, la polarisation du logement social sur l'Est lyonnais est encore très massive.

 Comme attendu, il y a une forte corrélation entre le score de Mélenchon et le revenu médian. Ainsi les bureaux de vote dans lesquels Mélenchon enregistre des résultats supérieurs à 50% des voix (La Duchère (9ème), les 7ème (Guillotière et Gerland) et 8ème arrondissements, la Croix Rousse (4ème)) sont aussi des secteurs où les revenus médians sont faibles ou moyens. En revanche les bureaux où le score de Mélenchon est le plus faible sont les secteurs les plus favorisés (6ème, Bellecour, Monchat). On ne retrouve pas cette corrélation pour les résultats obtenus par Yannick Jadot. Le score des écologistes est particulièrement faible dans les quartiers populaires (La Duchère, Etats-Unis), il est en revanche supérieur à la moyenne dans des quartiers plus mixtes en voie de gentrification (Croix-Rousse, Vaise, Guillotière).

Certains secteurs semblent avoir été tracés pour éviter la mixité sociale (ex : collège Molière / collège Mermoz). Comment les décideurs (l'Education nationale et désormais la Métropole de Lyon) doivent-ils gérer cette question éminemment sensible ?